Quanah Schott

Quanah Schott © GP

Il s’appelle Quanah Schott, porte un prénom indien, est sarrois pur jus, a fait ses études au lycée français de Sarrebruck, passant son bac ici même, choisissant la pâtisserie par passion et passant son CAP de l’autre côté de la frontière. Il a travaillé ainsi en France, douze ans durant, chez Pierre Hermé, aussi bien rue Bonaparte et Vaugirard, dans ses boutiques parisiennes, qu’à son atelier de fabrication de Wittenheim près de Mulhouse qu’au Royal Monceau sous sa houlette. Il s’est finalement lancé comme un grand à 32 ans, et a ouvert, il y a un an et demi, une boutique claire et nette avec son labo apparent, juste en face de chez Klaus Erfort, le trois étoiles de la ville.

Éclair au nougat © GP

Ses belles spécialités: les macarons, bien sûr, en multi-versions (huit à dix sortes), le cheese-cake fruit de la passion, l’éclair au nougat, la tarte au citron meringuée, la « douceur au chocolat » – mélange de chocolat noir et au lait sur une dacquoise noisette), mais aussi les exquises confitures framboise/passion, mangue/citron vert ou fraise/vanille, qui changent selon les saisons. On ajoute les pâtes à tartiner, les sablés vanille et chocolat ou encore quatre quarts citron et cake chocolat. Bref, une pâtisserie française revisitée avec subtilité et grâce par un jeune Allemand passionné qui sait bien que les gens d’ici ont le bec sacrément sucré.

Au labo © GP