La Braisière
« Chez Faussat, comme en province (Paris 17e) »
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Il s’appelle Jacques Faussat, est natif du Gers, fut dix ans l’adjoint de Dutournier au Trou Gascon après avoir fait ses classes chez Guérard, s’est installé depuis cinq ans avec sa rayonnante épouse Elizabeth dans un cadre étriqué, dont il a fait un lieu affable. Curnonsky aurait parlé d’une « petite boîte« . Ajoutant: « je ne suis pas venu manger les rideaux« .
On se croirait là à Poitiers, Agen ou Dax. Bref: quelque part en province. Il y a des habitués qui rient, d’autres qui se concentrent sur leurs assiette, des Japonais heureux (la maison possède une étoile), des écrivains en goguette (Gonzague Saint Bris est là en voisin). On aime l’accueil parfait de naturel et de gentillesse, le service prompt, les vins bien vus, la carte régionale et saisonnière.
En ce moment, c’est la fête du gibier. L’amuse gueule est bien dans l’air du temps, mais sur fonds classique: un velouté de potiron à la poule faisane et au citron. Le gâteau landais au foie gras de canard et pommes de terre, comme jadis chez José Lampréia en sa première Maison Blanche, joliment savoureux et cependant léger, les saint jacques marinées à l’huile truffée, le lièvre à la royale (« à l’ancienne »), comme le perdreau croustillant au foie gras et au choux, façon pastilla sont des moments de bonheur.
On boit là un domaine du Chevalier 2006 qui coule en bouche comme du velours. Et on garde une place pour les desserts d’une belle rigueur classique: soufflé chaud aux poires, tarte mirliton aux pommes ou tourtière légère du pays gascon aux pruneaux avec sa glace à la vanille de Madagascar, sans omettre d’insister sur le joli menu du déjeuner à 38 €. Un détail, il y a là « une voiturière » (de charme) qui gare votre véhicule. Dans le quartier, c’est rare et précieux.
restaurant découvert tout à fait par hasard, mais ne regrettons absolument pas
de l’accueil à la dégustation de ces plats raffinés avec toute leurs saveurs sans oublié le service et les conseils de madame pour l’accompagnement des vins
Il est tout à fait vrai que beaucoup de restaurateurs devraient prendre des leçonssur le rapport qualité prix
Merci encore pour cette soirée pleines de saveurs
Quel bonheur de diner chez Braisière, du voiturier à l’armagnac, impossible de trouver une critique pouvant attester que ce restaurant n’est pas à la hauteur de sa réputation : une étoile michelin ! et je dirais même plus car voilà trois fois en un mois que j’y dine avec des amis qui m’ont félicité pour mon choix.J’ai eu l’occasion de gouter un certain nombre de plats et chacun est une découverte de cuisson,d’assortiments d’aliments et de saveurs ainsi que d’arômes. La fraicheur des matières est exemplaire et l’éventail et la qualité des vins est digne d’un grand établissement. Cerise sur le gâteau : l’addition comparée à ses homologues est tout aussi exemplaire que la saveur de la cuisine…certains devraient avoir honte de facturer si cher une cuisine si fade !