L’Oxalis
« Oxalis (Paris 18e): connaissez-vous Gilles Lambert? »
Un message gourmand de Didier Chambeau, mon avocat gourmet, qui explore les rues de Paris en quête de l’or du temps et repère toujours de jolies pioches comme celle-ci.
Dans cette rue sans histoire du 18ème, une surprenante façade en couleur accroche le regard. Un bandeau jaune, une devanture couleur potiron, et à l’intérieur de confortables banquettes havane, des murs lambrissés prune pour rappeler l’oxalis, faux trèfle à quatre feuilles.
Après avoir fait ses classes chez Cagna puis à la Grande Cascade du temps de Xavier Grégoire, c’est en ces lieux que Gilles Lambert s’est installé il y a trois ans, après une petite halte à l’Amuse-Bouche dans le 14e où il s’amusait guère. Ici, il est heureux, ça se voit. Et en période automnale, il a une vraie passion pour le poil et la plume. Chantal, son épouse, veille sur tout avec un sourire qui ne trompe pas : celui d’une hôtesse heureuse.
Le velouté de patates douces aux mouillettes de pain d’épices est tout simple, délicieux, rassurant. Les pommes de terre tièdes au saumon fumé et caviar de hareng sont joliment gouteuses et dépasse l’ordinaire. Le filet de canette rôti aux épices de colombo est exactement comme il faut, le produit est frais, la cuisson impeccable, avec un accompagnement de saison. La palombe, très gentiment tarifée, est parfaite, rôtie dans son jus et foie gras, accompagnée de patates douces. Un vrai plaisir. Le baba au rhum chantilly à la vanille est plus qu’honorable et la panacotta aux fruits rouges donne envie de revenir.
Dans un quartier devenu ultra bobo pour ceux qui aiment les lieux conviviaux et discrets, un coup de cœur pour cette table, avec une certitude, celle de ne pas se tromper d’adresse quand on y amène des amis.
L’Oxalis , bonne table,bel endroit, propriétaires chaleureux et accueillants.
Verdict:A ne pas manquer.
Merci Gilles et Chantal.
La table d’Eugène: une marmite au Pudlo. Il fut notre bistrot de l’année dans « le Pudlo bristrots » 2010. Belle et bonne adresse!
Merci pour l’adresse!
Je fais partie des ultra bobos qui habite le quartier!
La table d’Eugène aussi vaut le détour, rue Eugène Sue, Paris XVIIIème,
une à deux rues plus loin.