La Relève
« Marseille: la Relève des amis »
Café, bar, terrasse, coin de rue, QG d’amis, restau vibrant, comptoir où lever le coude à la va-vite voire en prenant son temps: cette Relève supporte tous les qualificatifs. Aux commandes, quatre amis, qui illustre une part de l’esprit du nouveau Marseille qui sort, ont redonné du tonus à ce bar au charme années 1950 intact.
Arnaud Carton de Grammont du Café des Epices, Edouard Giribone du bistrot d’Edouard, Hugues Noël de la Cave de Baille et Grégoire Hessmann, virtuose de l’événementiel, qui est présent là plus souvent que les autres, gèrent, de loin ou de près, cette maison douce.
Aux fourneaux, le jeune Denis Palumbo, ex du Café des Epices, travaille à l’inspiration à faire plaisir à tous. Et y parvient sans mal. Des exemples de ce qu’on goûte là avec plaisir: salade de blé aux radis blancs, carottes, anchois et mozzarella, risotto au fenouil et aux poireaux confits sauce à l’orange ou encore entrecôte grillée avec son écrasée de pommes de terre et sa poêlée de champignons, sans omettre les terrines maison, les tapas du soir, les panisses mijotées à demeure ou encore l’assiette de jambon ibérique et de fromages affinés.
Les desserts sont dignes de grand-mère, entre gâteau fondant au chocolat, salade de fruits ou baba au rhum. La carte des vins change suivant l’humeur du moment. Mais le gamay vieilles vignes du copain Henry Marionnet à Soings-en-Sologne, le rosé Vénus de Pinchinat à Pourrières signé Alain de Welle ou le blanc les Marnes des coteaux du Languedoc du Mas Granier font partie des chouchous de la maison.