Family Li Imperial Cuisine
« Paris 8e: cuisine impériale chez Family Li »
Attention: ne pas confondre Ly, dont nous avons maintes fois parlé, et Family Li Imperial Cuisine, qui possède des maisons à Shanghai (le premier établissement gourmand purement chinois a avoir été affilié aux Relais & Châteaux), Pékin ou Taipei, mais aussi au Japon et en Australie. Fondée par Ivan Li, arrière petit fils du chef des empereurs de Chine au XIXe siècle, la maison ouvre sa première enseigne à Paris.
Nous voilà dans l’ancienne table d’Oth Sombath, revu sobre, zen, discret. Le service est explicatif, les deux menus du déjeuner ou du soir mettent la barre haut et propose, en petites bouchées, des mets fort délicats, inspirés de ceux qui furent servis dans la cité interdite. Pas de dim sum cantonaise ni de soupe won ton, comme on en voit souvent et partout. Mais l’idée d’un raffinement tout en neutralité, finesse, voire austérité, qui n’est pas sans délicatesse.
Bouchées farcies de pigeon dans un mini pain au sésame, servi en liminaire, puis bouillon d’algues aux boulettes de crevette, porc fumé aux fleurs de jasmin et bois fruitier ou agneau à l’étouffée, écrasé de petits pois au saint jacques dit « d’émeraude », émincé de canard en salade ou salmigondis de légumes, bœuf parfumé à la coriandre, piment et autres épices, travers de porc ou ou canard au fleur de laurier et vin jaune chinois font autant d’entrée délicates servies par petites séries de un ou trois.
On ajoute la bouillon de volaille aux nouilles chinoises, l’émincé de poulet au vermicelle frit, les gambas à l’étouffée façon taïwanaise, le canard étouffée servi façon laqué dans sa crêpe chinoise avec sa sauce miel, haricots noirs et soja ou encore le poisson au gré de l’arrivage (dorade ou rascasse) avec coriandre et soja, mais encore le riz sauté au poulet et soja.
C’est précis, frais, délicat et le thé vert, proposé selon un rituel classique avec ses brins de thés infusés avec lenteur, fait un accompagnement docile. In fine, le fromage blanc au muscadet aux airs de panna cotta chinoise, l’ananas émincé rebaptisé « délice de l’Impératrice » et les noix caramélisées apportent une touche sucrée mais à peine, bienvenue en finale.
Nous sommes allés diné hier soir chez Family Li cuisine imperiale.
Nous avons été placé dans l’entresol, on eu l’impression de passer la soirée dans l’escalier. La deco est sans grand intérêt et la nappe était tachée. Seules deux tables (dont la nôtre) étaient occupies.
Le service était catastrophique à la limite de l’arrogance quand on leur a demandé des explications sur certains plats. Nous avons pris du vin au verre, le premier était madérisé et le second… également. Les bouteilles étaient déjà ouverte depuis certainement plusieurs jours.
Les plats étaient très médiocres, gras pour certains et pas tellement gouteux. On mange mieux au « restaurant chinois du coin ».
Pour finir les prix sont prohibitifs par rapport à ce qu’on a dans l’assiette.
Un restaurant que je ne recommande à personne.
Apparemment vous préférez Chez Vong et c’est bien votre droit.