Le Fitz Roy
« Val Thorens: retrouvailles avec le Fitz Roy »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Val Tho, c’est trop! Mais ce n’est pas encore ça au niveau de l’hôtellerie. Celle-ci a accompli sa mue, multipliant les 5 étoiles de montagne (Altapura, Koh-I Nor), tandis que l’ancêtre du genre ici même faisait son aggiornamento. C’est le « bon vieux » Fitz Roy qui fut, sous l’égide des Loubet, « le » Relais & Châteaux de la station. La maison a changé de tête, de groupe (les Hôtels d’en haut, qui possèdent également le Val Thorens et l’hôtel des Trois Vallées à Courchevel), jouant toujours luxe, charme et gourmandise.
Les chambres ont le look savoyard discret, les pièces communes comme la salle à manger jouent, dans les tons grisés, la neutralité bienveillante. En cuisine, le jeune Robin Saint-Paul, natif de Dreux, passé au château de Cordeillan-Bages à Pauillac, chez Anne-Sophie Pic à Valence et chez Jean-André Charial à l’Oustau de Baumanière, s’essaye à faire à la fois généreux, gastro, classique le midi, plus créatif le soir, pratiquant la régularité sur une partition alerte.
Pressé de foie gras au cacao, velouté de céleri rave et pommes granny aux graines de courge, filet de sole au combava avec son gratin de pommes de terre à la sarriette des montagnes ou pluma de porc ibérique avec son riz à l’espagnole jouent une partition moderne, agile, gentiment passe partout. L’orange givrée avec meringue et jus à la cannelle fait une issue de choix pleine de fraîcheur.