Le Saint-Nicolas au Coin du Feu

L’accueil © GP

Nouvelle donne pour le Coin du Feu, qui fut le berceau des Sibuet avant l’expansion des Fermes de Marie: Nicolas Grivet, médecin marseillais, originaire de Sallanches, amoureux du site et de la maison, l’a rachetée sans en toucher ni l’esprit ni la déco. Le cachet savoyard est intact, des salons cosys aux chambres en passant par la table cosy un peu voûtée du Coin du Feu. L’ensemble joue le bon rapport qualité prix avec aise.

Thomas Tricault © GP

Le jeune Thomas Tricault, venu du M, qui a travaillé au Roland Garros à Paris, avec Stéphane Thoréton, après ses classes chez Vigato, aux Templiers aux Bézards et aux Capucins avec Hervé Daumy,  joue là un registre sérieux, mais modeste, au gré d’un menu-carte à tiroirs généreux tout plein. Poêlée d’escargots à la purée de topinambours, terrine de chevreuil à la compote d’oignons rouges, dos de cabillaud à la grenobloise et risotto lié au potiron avec sa croustille au bleu composent une partition néo-savoyarde très séductrice.

Terrine de chevreuil © GP

On ajoute le mystère artisanal maison revisité avec meringue, coque de chocolat, roulé dans la crème montée avec la chapelure de noisettes et cacahuètes: un délice d’enfance. Accueil gentil tout plein de la directrice Anne-Cécile Quey et carte des vins tarifée à prix de raison.

Un salon © GP