Le Sommet du M
« Megève: la nouvelle donne du M »
Stéphane Thoreton? On vous a parlé l’an passé de ce Parisien, formé au Taillevent, chez Ledoyen et Drouant, qu’on découvrit, jadis, à la Marina Joce, près de la gare de l’Est- son quartier de naissance. Il fut chef au Roland-Garros, avant de prendre en main les destinées du Palace de Menthon Saint-Bernard.
Le voilà, sous l’égide du même groupe, au M de Megève, jouant désormais sa partition « gastro » dans une salle à manger chic, soignée, feutrée, contemporaine, qui fut d’abord dédiée – c’était un contre-sens, on s’en est vite rendu compte – aux dînettes relaxes façon bistrot cosy.
Le lieu offre ses aises, son confort ouaté, le service va son train avec le sourire et Stéphane, qui connaît ses classiques, joue la tradition comme la modernité avec malice. Son amuse gueule, mariant oeuf au caviar plus duxelles de champignons, consommé luté aux truffes façon soupe VGE à la Bocuse, omble chevalier façon tartiflette, turbot sur tombée de chou pak choï aux couteaux, côte de veau aux pommes fondantes, oignons et dattes en sont de bien jolies illustrations.
On ajoute le riche brownie au marron avec sa crème à la châtaigne et sa glace vanille turbinée. Plus un viognier de Provence du domaine de Tix, un chignon-bergeron St Anthelme des Berthollier, un rouge Améthyste, issu de persan et de mondeuse, des Ardoisières, tiré d’une cave à ressorts, riche en belles surprises de toutes sortes. Il semble qu’une future étoile se profile à Megève…