L'Epicurien
« Sarrebourg: la révélation de l’Epicurien »
Ce fut Mathis, l’étoilé de Sarrebourg, puis, un bref temps, le Bocal Gourmand. C’est devenu, depuis près d’un mois, l’Epicurien, sous la houlette de Emilie Durand et de Romain Tournissoux, couple à la scène, comme à la ville, venus – tenez-vous bien – de chez Philippe Chevrier, le deux étoiles genevan du Domaine de Châteauvieux à Péney-Dessus. Romain, qui a travaillé cinq années dans l’orbite Chevrier, a tenu le Café de Péney, de ce dernier durant un an. Tandis qu’Emilie faisait la salle.
Elle, dynamique et souriante, est de la région, native de Phalsbourg. Lui, originaire du beaujolais – on sert le morgon de son oncle et parrain au domaine du coteau des Coccinelles, en côte du Py, à Lantigné, a été formé chez Chantal Chagny au Cep à Fleurie, avant de passer à la Tour à Lyon chez Chavant, chez Bise à Talloires, puis de partir en Suisse: que des maisons étoilées et de référence. En reprenant à eux deux l’ancienne table du grand Ernest Mathis, ils affichent la couleur: « bistronomique », ce qui veut bien dire ici la qualité gastronomique à prix bistrot.
Le lieu, avec ses murs en stucco, a été revu dans la gaîté, quoique sans comparaison possible avec une taverne ou un bistrot. Les menus affichent des tarifs très raisonnables, surtout au regard de la qualité servie: 14,50 € pour le menu de semaine, 25 € pour le menu plus gastronomique, mais à peine. Car, dans le premier, on servait l’autre midi un superbe pâté de chaud de cuisse de faisan confite ou une soupe de potiron, un cabillaud avec ses petits légumes ou un civet de marcassin avec ses spaetzle, enfin un brownie au chocolat avec sa crème anglaise: du travail d’artiste à prix ouvrier!
On ajoutera, dans le second menu, des propositions vives, fraîches, solides, sapides, nettes de goût, justes de cuisson, comme l’oeuf de poule poché sauce meurette, le filet de canette poêlé sauce aigre douce avec son gratin de pommes de terre, ses légumes du moment, sa fine purée de patate douce, enfin l’impeccable parfait glacé à la pistache: du cousu main, sans anicroche.
On pourrait piocher ici ou là à la carte, taquiner la raviole de bar aux légumes et bouillon thaï, la terrine de gibier aux fruits secs, les saint-jacques snackées ou le filet de lieu rôti sans omettre les gibiers en farandole. Ce sera pour une prochaine fois. C’est précisément annoncé et l’assiette ne triche pas. On précise encore que les vins au verre ou en flacon sont raisonnables, comme ce pouilly fuissé des frères Perraton à 4 € (le verre) ou ce morgon du tonton/parrain à 12 € la demie ou 20 € la bouteille entière.
Si l’on ajoute le sourire du service et les propositions qui se renouvellent, on se dit que cette, maison ancienne et neuve à la fois, pourrait renouer avec sa riche histoire. Bref, il y a là un Epicurien à visiter en hâte! Réservez avant que la mode ne s’en empare!
Toujours beaucoup de plaisir, notamment pour ce qui est de l’accueil et du service. Et ceci sans parler de la cuisine ! À recommander cette belle table de Sarrebourg !
Trop d’attente entre les plats sans voir aucun serveur ni serveuse c’est très dommageable
Une belle découverte..Plats savoureux et présentation raffinée digne d’un chef étoilé.Le cadre est agréable et l’ accueil fort sympathique .Expérience à renouveler.
si j’étais anglais je dirais »the best »
en sarrebourgeois »prima! »
mes amis du plat pays disent « di’en restaurant ass eng Praacht! »
A tester d’urgence ! Grosse surprise tant au niveau du goût que du prix ! Je le recommande déjà à mes amis !
très bon accueil,très bonne cuisine et servie avec le sourire!à recommander!bravo!
très bonne cuisine accueil et service au revoir
À tester d urgence !!! Pour ma part testé et approuvé sur tous les points ! Accueil service goûts présentation des plats…. !!! J ai passé un très bon moments et je me suis régalé !!! Bravo !!!!
Excellent