Hostellerie Bellevue
« Obersteigen: l’art de recevoir chez les Urbaniak »
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On vous en a tout dit l’an passé. On y revient. Cette maison est un chef d’oeuvre en péril, une demeure façon auberge à l’ancienne, existant depuis trois générations, jouant, avec ses airs années 1960, le bonheur à l’ancienne. Jean-Paul Urbaniak, le maître de céans, ouvre avec componction les grandes bouteilles bourguignonnes, vendues là à tarif d’ange, tandis que le chef Sébastien Henry, lorrain de Sarrebourg, passé chez Mathis et au Soldat de l’An II à Phalsbourg, relayé par le fiston maison Jérome, pratique un registre éprouvé.
On joue le solide, le classique, l’éprouvé, le régionalisme d’entre Alsace et Lorraine – la frontière mythique et de moins en moins visibles entre les deux régions est à deux pas – avec sagesse et minutie. Consommé aux quenelles de moelle, carpaccio de chevreuil, raviole fine (à la chinoise) de poisson (dorade) avec son fin beurre blanc, ballotine de chapon ou noisettes de daguet (le jeune cerf) avec marrons et spaetzle sont ici d’une vraie délicatesse.
Le muscat de Klipfel ou le gevrey-chambertin du Domaine Taupenot-Merme se boivent à la régalade. Au dessert, on hésite entre le classique soufflé au Grand Marnier, le kougelhopf glacé au pruneaux ou le délicat Balthazar glacé au chocolat. Le café est aussi bon que le reste. L’ambiance est douce, les promenades alentour, entre l’ancien monastère local, les grandes forêts avoisinantes et le grand rocher de Dabo aux abords, des odes au grand air et aux balades digestives. Réservez!
Très satisfaits de notre séjour à l’hôtel Bellevue. Tres bon accueil, chambres impeccables, et la cuisine est raffinée. Petit dejeuner bien achalandé.
Je recommande vivement ce très bel endroit au calme , mais également sa situation. Facile d’accès. Parking fermé et