L’énergie de New York
Formidable ville qui ne dort jamais. « Il y a quelque chose dans l’air de New York qui rend le sommeil inutile« , assurait Simone de Beauvoir. La « cité de verre », chère à Paul Auster, ou, si l’on préfère « la ville debout », selon Céline, bouge, sans cesse, construit de nouveaux grattes ciel, imagine de nouveaux hôtels (dernier en date, mugnificent, le Park Hyatt sur la 57e ou à venir comme le Knickerbocker sur Times Square), affiche sa richesse au long de ses avenues triomphales, Park Avenue ou Madison, la 5e ou Avenue of Americas, avec ses boutiques magiques, ses salles de spectacles – comme le très Art déco Radio City Hall -, sans omettre de faire de ses grands carrefours, tel Times Square, aux enseignes publicitaires géantes sans cesse renouvelées, un théâtre où les personnages les plus extravagants défilent, tirées de sa légende, de ses films de son histoire.
Amoureuses de l’art sous toutes ses formes, Manhattan cumule les musées grandioses, a embelli le MOMA, qui fait mirer ses Frida Kahlo et ses Diego Riviera, ses Matisse (l’expo de ses papiers collés, c’est en ce moment), ses Picasso (dont les Demoiselles d’Avignon), ses Van Gogh (avec la Nuit Etoilée), éblouit les visiteurs sur Central Park, au long du Museum Mile, avec le MET, qui frappe par son éclectisme, de Leonard de Vinci à Pollok, de Rubens à Degas et du Greco à Chirico. Le Guggenheim, avec son air d’escargot intrigant, flirte, de loin, avec la Frick Collection, sur Museum Mile, riche de ses Vermeer, de ses Gainsborough, de ses Turner.
Le Whitney Museum voué à l’art américain déménage, lui, de Madison, vers l’Hudson, et la High Line au bas de la ville, dans un immeuble signé Renzo Piano. Mais la réouverture ne sera fera qu’en mai prochain? En attendant la ville bouge vers le Sud. A l’image du New Museum, dédié lui à l’art contemporain sur le Bowery. A deux pas commence le Lower East Side, l’ancien quartier des immigrants juifs devenu repaire branché dont la nouvelle belle étape se nomme le Lowell, sur Lowell Street et la table à demeure… « Dirty French »…
Gourmande boulimique sinon exigeante, New York sort, mange, se goûte à toute heure cumule les étoiles – depuis dix ans déjà le Michelin lui consacre un guide très complet et ouvre ses chapitres par quartier sur la gourmandise de chacun d’eux: bons produits, pain « bien cuit » (comme l’indique une enseigne de Brooklyn), marchés colorés tel celui si varié de Chelsea Market, saveurs italiennes que reflètent un vaste entrepôt-boutique-bazar nommé « Eataly » face à l’immeuble Art déco du Flatiron: voilà ce qui vous attend dans cette ville vivante, drôle, énergique, qui donne la pêche aux voyageurs du monde entier, venus ici prendre des leçons de vie.
Pour se renseigner et obtenir un « New York City Pass », donnant droit à la visite avantageuse des principaux monuments (musées comme le MET, le Guggenheim ou le MOMA, belvédères d’observation aux sommets du Rockfeller Center (« On the Rock ») et Empire State Building: www.nycgo.com
Pour demander la visite d’un quartier en vogue (comme Brooklyn ou le Queens) avec un habitant bénévole (les fameux « Greeter »), s’adresser à bigapplegreeter.org
Et pour visiter New York et organiser votre voyage aux USA : Le Cercle des Vacances propose notamment 6 jours à Manhattan, à partir de 1299 € par personne, vol direct depuis Paris inclus.