Café Boulud au Surrey Hotel

Daniel Boulud et l’équipe de cuisine © GP

Le « Café Boulud »? Pas vraiment un café, mais, en tout cas, la première grande table signée Daniel Boulud, devenue son annexe, exquise, bruyante, moins chère, très « Upper East Side », avec sa clientèle riche, celle qui aime déjeuner tôt ou tard, est vite à son aise, ne connaît guère les fins de mois difficiles, se parle amicalement d’une table l’autre, au rez de chaussée du Surrey, qui constitue « le » Relais & Châteaux, et fait une belle adresse cossue et cosy, en ville.

Huîtres du Rhode Island © GP

Harira © GP

Céviche de Saint-Jacques © GP

Central Park est à deux pas – quasiment la porte à côté- comme Madison Avenue et ses belles enseignes commerçantes et chics – le « Faubourg St Honoré » de New York – ou encore l’immeuble de fondation du Whitney Museum signé Marcel Breuer dédié à l’art américain. La carte ici? Franco-française, mais avec des idées de voyage. Ce que raconte un menu en quatre temps: cuisine de tradition, de saison, végétale ou de voyage. Bref, du tout pour tous à prix ajusté.

Risotto à la truffe blanche © GP

Saint-jacques et patates douces © GP

Salade de betteraves © GP

On goûte le champagne maison, estampillé Pierre Paillard à Bouzy ou le pinot noir dit le Bon Climat à Santa Barbara aux faux airs de Chorey les Beaune – friand, fruité, très séducteur – avec la harira comme au Maroc, le céviche de Saint-jacques, les huîtres du Rhode Island, la salade de betterave au chèvre et aux agrumes ou encore le cannelloni de crabe du Maine aux pommes et céleri.

Cannelloni de crabe © GP

Marrakech © GP

Il y a encore le risotto à la truffe blanche, la poitrine de volaille du Vermont, le bar en paupiette aux poireaux et les saint-jacques de petite pêche aux huîtres et patates douces. On ajoute les desserts de choix (tarte au chocolat et glace marsala, vacherin glacé coco et pomme ou exquis « Marrakech » mariant chocolat craquant et en mousse, noir et lait, avec grenade et glace pistache: mmm!). Voilà une belle adresse savoureuse où l’on ne s’ennuie guère.

Avec Ariane Daguin et Daniel Boulud © GP