Le Bordeaux au Grand Hôtel
« Bordeaux: les gourmandises de Stéphane Carrade »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Article Archivé
Selon nos dernières informations l'article fait référence à des informations qui sont maintenant obsolètes.
Cet article est donc archivé.
Grand chambardement au Grand Hôtel, ex Régent : on a fermé le Pressoir d’Argent, qui fut « la » table gastronomique et étoilée du lieu, et transformé la brasserie de l’Europe en lieu ouvert dit simplement « le Bordeaux », tout confiant les clés gourmandes de la maison à Stéphane Carrade qui fut, jadis, le chef doublement étoilé du Ruffet à Jurançon, puis celui du gastro (et étoilé !) de la Guérinière à Gujan-Mestras.
Devenu le chef exécutif du Grand Hôtel, il se livre à de jolis exercices de style, promouvant des repas de fête dit « festins », avec de belles pièces de viandes (pâté en croûte, tête de veau, cochon de lait farci, gigot d’agneau des Pyrénées) ou de poissons (saumon fumé, homard en Bellevue, bouillabaisse, bar en croûte de sel), pour plusieurs, au premier étage du Bordeaux. Tandis qu’au rez-de chaussée se promeut une cuisine de brasserie chic, de très bon ton.
On se régale là de chipirons sautés, salade de légumes de saison aux crevettes « carabinieros » marinées-brûlées, pimentio del piquillo à la brandade au coulis de poivrons rouges et éclats de chair à saucisse ou encore amusantes huîtres « noisette » du Cap Ferret servies façon « moules marinières » avec leurs frites exquises qui ont tous du répondant. Joli choix de desserts novateurs (gourmand éclair caramel et forêt noire revisitée – un peu compacte) et carte des vins généraliste, c’est à dire pas seulement bordelaise, mais où lla splendide Réserve de Lamartic en 2012 fait figure de bonne affaire.