Taiwana

L’hôtel © GP

On a connu le Taïwana géré avec une humeur fugueuse par le fantasque Jean-Paul Nemeygei, qui refusait qui mauvais lui semblait et fixait ses tarifs à la tête du client. Les nouveaux patrons, un duo franco-turc, venu de l’immobilier, ont rationalisé la maison, ses usages, terminé les chambres qui ne l’étaient pas encore (il y en 28 en tout), repeint la façade, revu la déco en blanc et rouge, non sans charme. La vue sur l’une des plus belles baies de l’île est en prime. Et la cuisine, servie en terrasse, face à la plage, est à la fois sérieuse, savoureuse, légère.

Tataki de mahi mahi au guacamole © GP

Mahi Mahi grillé © GP

Vivaneau grillé ©

Tarte au citron © GP

Salade César, pizza maison, tatataki de mahi mahi au guacamole, vivaneau entier grillé servi avec sa mini purée, oignons confits, ses champignons sautés, mahi mahi grillé ou encore croustillant de crabe façon « crab cake » jouent un registre simple, frais, qui plaît à tous. Ce n’est, évidemment pas bon marché (le poulet grillé est à 35 €), ni génial. Mais vient-on ici pour un quelconque éclat de génie?

Le service © GP

La vue est superbe sur le bleu changeant de la mer Caraïbes. Le service est gentiment pro, souriant à défaut d’être totalement efficace. Le « pétale rose » Château La Tour l’Evêque de Régine Sumeire, revu en « cuvée maison », passe, sur l’ensemble de ce qui est servi sans manière, avec aise et la tarte au citron revisitée, avec sa crème citron épaisse genre « lemon curd », n’est vraiment pas mal. Bref, que demander de plus à la vie?

La terrasse © GP

La plage © GP