Matsuri
« Paris 8e: Matsuri, le Japon comme à la maison »
Notre amie Michèle Villemur, auteur de nombreux ouvrages, qui peuvent aller de l’éloge des plats canailles à ses souvenirs de femme d’ambassadeur, est une fouineuse infatigable. Le voici s’interrogeant sur le succès de la chaîne Matsuri avec son patron Eric Woog. Ecoutons la.
« Matsuri signifie « fêtes populaires » en japonais. Ces jours là, au pays du Soleil levant, on aime se retrouver entre amis pour déguster des spécialités ou assister aux feux d’artifices pendant que les enfants pêchent à la ligne… C’est en 1996 que le PDG, Eric Woog, 49 ans conçoit la chaîne japonaise des restaurants Matsuri en France. « J’ai découvert le Japon alors que je travaillais à New-York, je me passionnais tant pour sa culture et sa gastronomie que je me lançais »… Quelque temps plus tard, le rêve d’Eric se transforme en réalité : son premier restaurant naît, rue de Richelieu, en plein cœur du quartier japonais. Le concept du « Kaïten sushi » plateau tournant séduit la clientèle. Celui-ci est le premier à faire défiler ses assiettes garnies de mets délicats destinés au plus grand nombre. « Aujourd’hui, ce sont 20 restaurants en Europe, 15 en France, 1 en Suisse et 4 au Maroc ! » confie l’autodidacte qui a su avoir du flair et s’entourer d’excellentes équipes.
Au restaurant Matsuri, 103 rue de la Boétie, on s’installe dans un décor de bois clair dessiné par Hiroko Kusunoki et par Nicolas Moreau. Le mobilier en bois de chêne, tout comme l’éclairage tamisé ont fait appel à la douceur, au calme et à la volupté tandis que sur le comptoir roulant, s’approchent un délicieux tartare aux algues, une soupe Miso, un Temaki et un sashimi Chirashi… On les a repérés de loin, pourvu qu’ils nous attendent… L’assiette est là, posée sous sa cloche transparente… Les assiettes au liseré jaune, vert ou rouge espèrent leur main bienfaitrice, celle qui les emportera dans la seconde (une centaine de produits salés ou sucrés garnissent les tapis roulants : entrées, les plats froids ou chauds, les desserts et boissons). A déjeuner ou à dîner, les plats font tous appel à l’envie d’y goûter. Les prix sont raisonnables. L’addition ? En fin de repas, le client se dirige à la caisse avec un ticket qui indique le nombre d’assiettes consommées (entre 2 et 5 euros). « Notre formule libre service « cuisine du monde » a énormément succès, mais nous avions avant cela, créé le service à domicile » ajoute Eric Woog alors qu’il saisit une brochette caramélisée de noix de Saint-Jacques (Kushiyaki). Tetsuro Asada et Dai Tamura, chefs de la chaîne Matsuri, ont apporté aux mets leur plus grand soin, cela se voit et le client ne s’y trompe pas.
« Matsuri, c’est 7 jours sur 7 et 364 par an, c’est encore 670.000 repas annuels, 150.000 ventes à emporter et 200.000 livraisons à domicile… et bientôt une franchise pour nos restaurants, à raison de 3 ou 4 par an ! ». Voilà un succès bien mérité, on va chez Matsuri pour se sentir au Japon comme à la maison.
Tout à fait d’accord avec Daniel. Je suis allé tester le restaurant de la rue La Boétie et j’y ai retrouvé beaucoup de goûts vraiment japonais : délicieuse salade d’algue, saumon mi-cuit au ponzu fondant avec un petit côté acidulé très rafraichissant… mais aussi des créations très convaincantes comme les California au tempura de crevette ou au saumon et fromage frais avec des grains de sésame au wasabi (ça croque et ça pique en même temps)… sans parler du cheese cake au matcha au goût bien fort en thé vert. Bref, j’ai fait un excellent repas dans une ambiance très conviviale en papotant avec mes voisins de tapis roulant. En plus, les prix ont pas mal baissé me semble-t-il, sans doute pour s’adapter à la crise, sans que la qualité en pâtisse. J’y retournerai avec plaisir.
Le décor sobre et épuré des restaurants Matsuri séduit a priori une clientèle relativement jeune et qui possède une culture, imagine-t-on, naissante de la gastronomie japonaise. Le sushi étant lui-même l’équivalent « fast food » d’une cuisine des plus raffinées. Il suffit en effet pour s’en convaincre de s’offrir un repas chez Hanawa à Paris (prix moyen environ 120 euros par personne).
Cela posé, qu’est-on en droit d’exiger d’une chaîne française de suhi-bars qui se réclame de la tradition nippone ? Qu’elle veille à l’origine et à la qualité des matières premières, notamment des poissons. Que les ingrédients utilisés revêtent le label « Japon ». Que les préparations, fussent-elles revues et adaptées aux palais européens, apportent cette dose d’exotisme que viennent y chercher les convives. Enfin, que le rapport qualité/prix s’avère conforme à ce type de restauration.
Sans aller jusqu’à faire de Matsuri un temple du sushi parisien, disons que la chaîne remplit le contrat, qu’elle fait honnêtement son travail, qu’elle se singularise depuis bientôt trente ans par ses bars à tapis roulants sur lesquels circulent, sur des mini-assiettes tarifées selon la couleur, sushis, makis, temakis, california rolls de correcte facture ou des desserts originaux (cheesecake au yuzu, gâteau chocolat/thé matcha). Preuve en est qu’elle parvient à attirer une clientèle fidèle prête à dépenser en moyenne un billet de 20 euros par tête…
Et, pour resituer les choses dans leur contexte, il faut préciser qu’un simple assortiment de sushis coûte chez Isami (Paris) 32 euros, 30 euros chez Hanawa pour 7 pièces. Quant aux temples tokyoïtes du sushi, je ne me risquerai pas à évoquer ici les 220 euros qu’il faut débourser pour avoir le privilège d’un repas de sushis chez Jiri, le plus réputé d’entre eux !
Alors pourquoi ne pas se contenter d’imaginer que les clients Matsuri y trouvent leur « compte » ?
Je vais étonner certains d’entre vous mais je vais régulièrement chez matsuri. Je suis pourtant japonais (…et cuisinier!). Je me suis installé en France il y a 12 ans, j’ai testé plusieurs restaurants japonais depuis et je peux affirmer que matsuri reste une de mes adresses préférées. Certes quand j’en ai les moyens, je vais chez Kura, Hanawa ou Isami (voire chez Okuda pour des occasions spéciales!) mais la plupart du temps quand j’ai le mal du pays, je vais chez Matsuri. Et je ne suis jamais déçu! Oui, je sais que ce n’est pas 100% japonais mais la qualité est bien là. Leur recettes « fusion » sont aussi bien inspirées que leur recettes « traditionnelles » respectueuses. Avez-vous déjà goûté leur California Ebi-Tempura ? Délicieux! Dans quel autre restaurant à Paris sert-on un Saumon en Tataki avec du vrai momiji-oroshi (radis râpé avec piment shichimi) et du ponzu ? Où trouve t-on des sushi à l’anguille aussi peu cher ? Chez Bizan ou Isami, j’ai payé la paire d’anguille au moins deux fois plus cher et c’était pas forcément meilleur!
Bref je trouve que pour une chaîne (je connais leur restaurant de la rue de Passy, rue de Richelieu et celui de La Defense, sans oublier celui à Lyon que j’ai trouvé par hasard lors d’un séjour, il est en face des Halles Paul Bocuse) ils font un effort remarquables sur la qualité et quoi qu’on en dise, moi je continuerai à y aller avec plaisir! Je dis Bravo et Arigatougozaimasu (mv.vm)!
Cher « AMI » avez vous déjà été manger chez Matsuri, avant de déballer vos commentaires haineux?
Tout le monde n’a pas la chance ou les moyens de partir au Japon. Matsuri n’a jamais prétendu être de la haute gastronomie japonaise, cette chaîne n’a rien de comparable avec les autres enseignes de sushis qui ont des dizaines de points de ventes partout en France, c’est une petite chaîne où le poisson est frais, les recettes classiques avec une pointe d’originalité, le service est rapide avec du personnel japonais, ce qui pour moi est un signe de qualité et de respect de la tradition nippone. J’ai plusieurs amis japonais, et nous avons été a plusieurs reprises chez Matsuri, et jamais ils n’ont critiqués ce restaurant, mais peut être que pour vous se ne sont pas de vrais japonais puisqu’ils ne vivent plus au japon.
Bref, tout ça pour dire qu’il est bien facile de critiquer sur internet avec un pseudo, que matsuri est un bon restaurant, qui ne pète pas plus haut que son c..!
Je vais malheureusement pour la majorité d’entre vous devoir appuyer l’avis de cet AMI à l’argument autoritaire mais néanmoins tout à fait réel. La bonne cuisine ne réside pas dans le prix ni dans l’apparat mais dans l’honnêteté et le goût unique et bouleversant qu’elle peut exprimer. Alors, en effet pour avoir de nombreuses fois eu la chance de voyager au Japon, d’y manger aussi bien au restaurants populaires, Izakaya, Ryokan…et goûter à tout un éventail insoupçonné de foisonnement culinaire totalement éclipsé en France (alors que présent en Europe en Allemagne, Suisse ou Angleterre) par la « folie » du « sushi » qui d’ailleurs n »est jamais le sushi que l’on mange …si rarement au Japon. Celui que l’on nous vend en France comme une tradition exotique dont on peut se goinfrer pour un coup sensément modique mais en réalité bien souvent incohérent avec la piètre qualité proposée; celui la même donc, n’est au Japon qu’un met retrouvé dans ces chaines à bas prix où là en effet le prix est sans concurrence et la qualité à des années lumières de ces soit disant équivalent français. Alors comme le suggère maladroitement AMI, découvrir et se faire plaisir en voulant goûter le Japon c’est autre chose que cela. Trouveriez vous le meilleur des baptêmes pour un Japonais que de l’emmener dans un « Courtepaille »? Sans dénigrer aucunement ce type d’établissement, la cuisine japonais est simple et terriblement respectueuse du produit. Elle permet la découverte d’une approche subtile de nos sens gustatifs, de l’umami oui mais surtout des nuances, des alliances si organiques et sensorielles. Comment ne pas tomber sous le charme d’un sukiyaki fumant, de la vraie fraicheur (au sortir du marché de tsukiji à 6h du matin) des oeufs ikura ou tobiku luisants, de la trouble apparence d’un vrai miso….de toutes ces choses si sophistiqués, loufoques, déroutantes, mais simple aussi. Car, le matsuri, dont cette chaîne emprunte le nom, est un moment de partage, on y boit de la bière glacée sortie des glacières, accompagnée de tofu frais, on se régale des la street food si particulière des pays asiatiques (yakisoba, okonomiyaki, onigiri, takoyaki….). AMI n’a voulu que mettre en lumière ce fossé qui sépare cet à priori de la réalité. Le Japon n’est pas inaccessible, ni élitiste, Matsui est certainement quelque chose de sympathique pour ceux qui l’apprécient tout comme Mcd…. pour d’autres, mais il ne s’agit pas de restaurant japonais, ni de sushi…. La difficulté de la cuisine j’en convient est surement cette transmission visant à toucher un plus grand nombre tout en restant sincère.
Une dernière chose, et pas des moindres …ne pas confondre fraicheur et froideur ….je doute fort que les matières premières de ces enseignes citées soient réellement fraiches. Je ne vous ferais pas l’offense de vous parler de la fraicheur d’un sushi réalisé à peine le poisson revenu du marché. Il y a là encore un écart trop grand entre l’absolu et le commun. A vous de savoir où placer votre curseur, mais n’oubliez pas que parfois l’alléchante image (Su..iSh.p y excelle) est trompeuse..
Cher AMI… Vous avez raison. J’aurais dû y penser avant. Suis-je sot, aussi, d’avoir dépensé autant d’argent et perdu autant de temps à batifoler à Center Parcs et à la Baule ‒ et je ne vous parle pas des longues heures passées à me languir sur la plage du Cap d’Agde et dans les campings de la Côte d’Opale. Alors que j’aurais pu, au lieu de me vautrer ainsi au milieu de la populace, faire ce merveilleux voyage au pays du Soleil-Levant. Quel manque de goût. Quelle inculture.
Peut-être connaissez-vous bien le Japon, cher AMI, mais hélas, votre condescendance n’a d’égale que votre mauvaise foi. Vous comparez l’incomparable, vous jugez et préjugez, vous invoquez des certitudes quand je vous parle de sincérité, vous arguez d’exception lorsque j’évoque de simples saveurs, vous vous entêtez sur le haut de gamme quand j’effleure l’idée de goût.
Sortez de votre tour d’ivoire. Détendez-vous et respirez un bon coup. Acceptez (je sais, ce n’est pas facile à conceptualiser) que tout le monde n’ait pas votre palais puritain.
Souffrez, enfin, que votre conception élitiste, au mieux empreinte de bienveillance, mais plus sûrement, je le crains, pétrie d’arrogance, ne constitue point, pour toutes celles et tous ceux qui cherchent simplement à se faire plaisir, un étalon du bon goût universel.
Bruno, vous avez bien raison. Laissons AMI déverser son venin. A-t-il seulement déjà mis les pieds dans un matsuri ? Je ne le crois pas. Ou alors ses certitudes et son complexe de supériorité l’empêchent de se rendre compte du travail effectué par cette chaîne. Arriver à proposer des sushis de qualité dans un cadre agréable pour un prix très raisonnable, moi je tire mon chapeau. Ce que raconte AMI sur les sushis défraîchis et bradés est peut être vrai au Japon mais sûrement pas chez matsuri. Au contraire, c’est ultra frais : c’est simple, les sushis sont faits sous les yeux des clients !
Mais, évidemment, il vaut mieux aller déguster ses sushis au Japon ! Alors économisons 😉
Cher Bruno, si vous vous connaissez un(e) seul(e) japonais(e) résidant en France, je vous encourage à lui faire partager vos certitudes. Vous constaterez alors que de très bons et raisonnables établissements japonais existent à Paris, à condition toutefois de se donner la peine de les chercher un peu.
Matsuri joue surtout sur la méconnaissance de la véritable gastronomie nippone en France, ainsi que sur le concept de kaïten-zuchi (que l’on peut traduire par suchi en rotation) qui est un mode de restauration rapide et peu onéreux au Japon. Le but etant de proposer un maximum de marchandise à un maximum de clients avec un minimum de prix de revient. Les sushis tournent donc plus ou moins longtemps sur le tapis roulant jusqu’au moment où il commencent à manquer de fraicheur, et tout le talent du sushi-man est ensuite de les accommoder avec un peu de glaçage, de sauce mayo ou de décoration voire de baisser un peu le prix pour que ceux-ci soient vendus malgré tout. Pour les vrais amateurs gastronomes nippons, ceci est donc une forme de junk food comparable à celles qui existent en occident, ce qui explique la comparaison qui vous semble ridicule. Je vous encourage à économiser un peu sur vos week-end à Center Parc et vos vacances à la Baule afin de vous faire l’immense plaisir d’aller une seule fois au Japon où vous découvrirez que Tokyo est LA capitale mondiale de la gastronomie et qu’il existe là-bas des sushyas très haut de gamme qui vous proposeront des produits marins d’exception.
Après, je conviens qu’il en faut pour toutes les bourses et les palais, aussi peu ouverts et cultivés soient-ils.
C’est c’la oui. En trois commentaires, vous avez réussi à comparer Matsuri successivement à McDo, à Burger King et à Flunch. Bravo. C’est tout aussi ridicule que de comparer Matsuri à l’Arpège de Passard ou au Ledoyen d’Alléno. Les produits que propose cette chaîne sont frais et goûteux, et les saveurs sont à la fois délicates et dépaysantes. Et c’est déjà pas mal.
Soyez sérieux cinq minutes, cher AMI, tout le monde n’a pas les moyens de se faire une « petite semaine au Japon » tous les quatre matins. D’aucuns ‒ dont je suis ‒ savent se contenter de choses simples, pour peu qu’elles soient créées avec sincérité. Foin de chichis, voyons.
Autant faire un article sur S*shi-sh*p…
Tout à fait d’accord avec Jlm et Margaux. C’est incroyable ce plaisir qu’ont les gens à dénigrer tout ce qui n’est pas conforme à leurs idées reçues.
Pour une fois qu’une chaîne fait de la qualité, à des prix raisonnables en plus… certains commentaires sont complètement déplacés et injustes… Justement moi ce que j’apprécie chez matsuri, c’est qu’il y a un vrai respect de la tradition culinaire japonaise. Vous n’y trouverez pas de sushi au Nutella ou au fois gras comme j’ai pu voir ailleurs, chez des chaînes pas aussi respectueuses…
Après si vous comparez matsuri avec les japonais ultra haut de gamme de la capitale, oui c’est sûr ça n’a rien à voir… mais l’addition non plus !
Je vous trouve un peu dur avec cette chaine qui s’efforce de faire de la gastronomie japonaise a un prix abordable, cliente depuis l’ouverture du restaurant Vincennes, je suis toujours ravie de diner dans ce restaurant, le saumon tataki est super bon et les cônes a la feuille de soja et au crabe sont délicieux. Pour les amateurs de sushis je le recommande. Trop facile de critiquer sur le net le travail des gens qui s’investissent dans leur passion même si elle déplaît a certains. Merci monsieur le critique de faire aussi découvrir des restaurants qui ne sont pas forcément de la grande cuisine.
Chère Margault, il est normal que les sushis de Matsuri vous paraissent meilleurs que ceux du resto chinois déguisé en japonais du coin de la rue. Mais il vous faut comprendre que si vous alliez une seule petite semaine au Japon, ou à défaut d’aller dépenser le juste prix dans un véritable resto japonais parisien, vous ne seriez pas surprise outre mesure de nos commentaires. Je vous souhaite par avance un agréable séjour…
Je suis très surprise par vos commentaires. Pour ma part, je vais régulièrement au matsuri rue du Bac et je ne suis pas du tout d’accord avec ce que vous dites. Les sushis sont excellents – je vous conseille en particulier le tartare de dorade et les gunkan, un vrai délice -, le poisson ultra frais, et le convoyeur bien sympathique.
Eh oui ! Tout fout l’camp… Y compris le Pudlo’, qui au passage ne semble pratiquement rien connaître à la vraie gastronomie nippone pour encenser Matsuri qui est au sushi ce que Flunch est au boeuf bourguignon… Même sa « cantine japonaise » du 16ème : « Sushi Marché » ne vaut pas l’article qui lui est consacré dans les pages de ce blog.
Un stage de quelques semaines à travers le Japon s’impose donc à Monsieur le critique gastronomique pour déniaiser son palais occidental, avant que la bouche qui l’accueille puisse émettre des avis pertinents.
Publicité ou non, Monsieur Pudlowski est un critique gastronomique reconnu, jugeant de la qualité d’un établissement, d’une cuisine… Je suis donc choqué et attristé de voir de telles mises en avant sur de ce blog. Une personne sensible à l’artisanat, au savoir-faire, à la qualité des produits et au dur travail abattu chaque jour par les professionnels du secteur ne se résignerait pas à assumer un tel groupe. C’est comme si demain, en feuilletant le guide Michelin, nous tombions sur une publicité Burger King. Cela serait attristant, non ?
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Il sufft de voir la tête des « sushis » sur la photo ci-dessus, on dirait du plastique…
Ce restaurant est cher, « m’as-tu-vu » et le tout pour une cuisine très moyenne.
Je suis également assez surpris de voir tant de compliments sur cet établissement qui franchement, laisse plus qu’à désirer.
Je suis d’accord avec vous Grégoire ! S’agit-il d’un article sponsorisé ?
Je n’en reviens pas de lire un article élogieux sur Matsuri sur votre site, Monsieur Pudlowski…à quand un article mettant en avant la qualité des viandes chez McDonald’s ?