Le Faust
« Paris 7e: le retour de Langrée au Faust »
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Christophe Langrée? On a connu ce Breton de Saint Malo formé en Provence alors qu’il tenait le Clos du Chanoine à la Mettrie, puis au Bénéthin face aux rochers sculptés de Rothéneuf. On l’avait perdu de vue. Il fila un temps à Tahiti, au Thaha’a, puis fut le chef attitré de François Fillon à Matignon. On retrouve ses qualité de chef de maison bourgeoise dans ce lieu insolite que constitue le Faust, sorte de brasserie gourmande imaginée, ex nihilo, dans un ancien hangar à bateaux, sis sous le Pont Alexandre III côté rive gauche.
Le lieu a du chic avec ses pierres, cultive le goût du secret, a le défaut de priver de vue sur la Seine et d’être un peu froid et un peu humide. Reste que la cuisine soignée et classieuse ravit avec ses jolies idées de menu du jour. Entrées et plats changent quotidiennement. La maison ne ferme que le dimanche soir et fait brunch le dimanche midi. Au déjeuner, on se régale de maigre en carpaccio mariné avec un peu d’ananas et quelques carottes, de bar de ligne aux légumes craquants, de soupe de chocolat avec glace réglisse et de moelleux coco et ananas avec glace vanille.
Un vif rosé Rollier de la Martinette à Lorgues ou un joli bourgogne rpuge de Jean-Claude Marteau à Beaune ravissent sans mal et sont servis au verre. Le service sourit, le public a du chic, s’observe d’une table l’autre. C’est, en ce moment, « le » lieu où il faut être.
Service et accueil archinuls. A tel point que nous sommes partis, après avoir attendu 30 minutes sans que la serveuse daigne nous accorder un regard ( jeudi 23 avril à 14 heures). Il n’y avait pas foule. Tous les convives finissaient leur repas et étaient déjà servis. Incroyable !