Pharamond
« Paris 1er: du neuf chez Pharamond »
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Luc Morand, qui possède déjà le Bouillon dans le 6e a repris cette institution des halles qu’affectionnait Mitterrand. Il a gardé le décor XIXe avec ses céramiques classées peaufinées les salons, enlevé certaines des tables au rez de chaussée (pas forcément une bonne idée), baissé les prix, jouant la tradition normande et les menus sages, confiant les fourneaux à un duo performant, Henri Boutier, qu’on vit à la Villa Corse dans le 15e, et à la jeune Sandrine Estèves, qui travailla, elle, chez Flora Mikula.
Bref, on peut revisiter sans craindre le coup de fusil ce lieu pétri d’histoire et de charme, faire confiance aux classiques, goûter le bon cidre de Léon Desfrièches à St Désir de Lisieux, histoire d’arroser avec plaisir le mille-feuille de légumes au chèvre, le joli tartare de thon, le suprême de volaille style vallée d’Auge et les tripes (signées Ruault à Vire) à la mode de Caen servies avec d’exquises pommes Anabelle.
En issue, entremet aux deux chocolats et pain perdu au caramel font mouche. Le lieu a du caractère, les plats n’en manquent guère. Voilà une bonne nouvelle qui ne devrait pas passer inaperçue.
Cher Mr. Pudlowski,
Je lis toujours vos critiques avec grand intérêt et m’en inspire souvent pour trouver des idées de restaurants.
Cependant, je constate qu’il y a du laisser-aller sur l’orthographe, il faut vous ressaisir 🙂
PS: Il s’agit de Ruault à Vire, et non à Vivre…entre autres.
Une fidèle lectrice qui ne vous en tient pas rigueur !