Kashiwa

Notre correspondant de la côte, Alain Angenost, a eu le coup de coeur pour la neuve table japonaise du Cannet.

Katsutoshi et Yo © AA

Au Cannet, parmi les tables qui fleurissent la ville, deux se détachent du lot: celle de Bruno Oger, qui fait briller la gastronomie en sa Bastide des Anges et Claude Sutter qui régale de façon bourgeoise et canaille en son Bistrot Saint- Sauveur. Une troisième, les a rejoint, le Kashiwa. En lieu et place d’une ancienne tapisserie, une petite perle de restaurant japonais, tenu par les Takasaki, père et fils y servent une excellente cuisine à base de produits de première fraîcheur, dans un cadre sobre avec son mini jardin couvert de vignes.

La façade © AA

Katsutoshi Takasaki a été le chef de l’Hokkaido à Paris, du Shogun, un yacht/restaurant japonais, célèbre dans les années 80, amarré aux quais de Seine et du Fuji à Monaco, avant de créer Kashiwa. Yo, son fils, 29 ans, a travaillé à Tokyo, dans des restaurants français dont le Trocadéro, puis au Métropole à Monaco, avant de le rejoindre.

Boulettes de thon gras © AA

L’ardoise du midi fourmille de petits menus de 9 à 23 €, avec amuse-bouche, salade, soupe miso et riz blanc ou sauté. Le soir, c’est carte sur table, comme en préambule, des petits couteaux marinés et petits pois, puis des aubergines (nimono) marinées elles aussi, des boulettes de thon gras et pousses d’ail hachées (toro no kara age), que c’est bon!

Sushi et sashimi © AA

No soucis pour les sushis, thon gras de ligne, gamberonis, les sashimis, tataki de bonite, l’assortiment de tempuras, légumes, poisson blanc et (tem stuyu), sauce à base de fond de bonite, soja et saké. Kashiwa, une adresse à la découverte d’une cuisine familiale et traditionnelle Nippone, à user sans modération, tellement elle est bonne.

Tempura ©  AA