Wadja
« Paris 6e: les petits bonheurs de Wadja »
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Denise Leguay, qui est une maîtresse femme, a fait de cet exquis bistrot qui rassembla jadis les peintres montparnos de l’Ecole de Paris, un lieu de vie, à la fois gourmand, franc, hospitalier. Le lieu avec ses banquettes de moleskine, son comptoir avec ses incrustations en cuivre, son sol en mosaïques, ses murs patinés, a le charme des demeures du passé.
La carte des vins est pleine de bonnes choses: un alsace de Binner, un champagne de Montgueux, signé Lassaigne, un crozes-hermitage de Dard et Ribo. Et la cuisine malicieuse de Thierry Coué séduit sans coup férir au gré de ses ardoises généreuses. Celle du déjeuner offrait l’autre midi, pour 20 €, oeuf poché aux lentilles, tarte de sardines fraîches et coings confits. Un cadeau véritable.
L’autre formule, à 37 €, propose, elle, ravioles aux cèpes, lieu jaune aux trompettes de la mort, sauce vin rouge et oignon doux des Cévennes, ou encore tournedos de lièvre aux endives en tandoori et poudre d’orange. De haute volée! Comme les desserts: sorbet au vin rouge épicé, green massala à l’indienne et framboises, tarte citron revisitée avec sa meringue italienne, sa pâte feuilletée extra fine.
Voilà un bistrot gourmand à redécouvrir!
Un régal à chaque fois. A recommander
Un très très bon bistrot comme il n’y en a, hélas, plus beaucoup à Paris. Vins divins, cuisine précise et goutue.