Thoumieux
« Paris 7e: un dîner « parisien » chez Thoumieux »
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D’une table l’autre, on parle en toutes langues, guère en français. Nous sommes un dimanche soir chez Thoumieux. C’est un peu sombre, bruyant et gai. Ce que trouvera à coup sûr le public bigarré qui visite la demeure selon le conseil de son concierge (de palace) ou de la rumeur du temps: un peu d’air de Paris, dans la gaîté et la douceur, et des saveurs justes, distillées au gré d’une carte malicieuse, qui constituent le reflet des belles idées du maestro Jean-François Piège.
Il y a le sourire du service, l’efficacité du personnel qui sait faire vif, sans brusquerie, a réponse à tout, charme sans mal. Avec de jolis vins au verre, comme ce bourgogne blanc d’Antoine Jobard, ce côtes du rhône vinsobres si fruité signé François Vallot, et ces plats frais, légers, enlevés qui ont nom cèpes en fin velouté avec artichaut et parmesan, feuilles de salades en mesclun, cabillaud au four avec son jus léger, son vinaigre fumé et ses cocos de Paimpol, merlan brillant aux cèpes avec son condiment ail et ciboulette dit joliment « ciboulail ».
C’est du Piège version relax, qui charme avec un bel esprit qu’on dira parisien contemporain pour faire court. En dessert, on ne passe pas à côté du craquant mille-feuille crémé et vanillé. Et en amuse-gueule, on n’oublie la boîte de sardines en rillettes à la vache qui rit. C’est toujours Thoumieux et c’est Paris.